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L’ANFR organise sa 5ème édition des conférences Spectre & Innovation le 16 octobre à Station F
Cette nouvelle édition intitulée « Les fréquences au cœur de trois révolutions : 5G, Espace et Mobilité » s’articulera autour d’allocutions de personnalités, de 4 tables rondes et, nouveauté cette année, d’un espace de démonstrations mettant à l’honneur les innovations des start-ups et acteurs présents. Cette conférence donnera également lieu au lancement de la Blockchain des Fréquences ainsi qu’une consultation publique sur la Conférence Mondiale des Radiocommunications de 2019 ( CMR -2019).
Les conférences Spectre & Innovation de l’ANFR sont des événements internationaux ayant pour vocation de sensibiliser un public large de professionnels du numérique aux enjeux des futurs usages liés au spectre des fréquences. Dans un monde toujours plus connecté, cette ressource rare et stratégique devient centrale et contribue à l’innovation, à la création de valeur ajoutée et de nombreux emplois.
La conférence s’articulera autour de quatre tables rondes qui évoqueront les thèmes de la 5G, de la nouvelle donne dans le secteur spatial, des transports connectés et des démarches d’innovation pour optimiser la gestion des fréquences. Ces débats seront ponctués d’interventions d’acteurs majeurs de l’économie numérique.
En parallèle de ces échanges, une zone de démonstrations sera ouverte aux visiteurs toute la journée dans le hall de Station F : le public pourra tester le pilotage d’un véhicule à 1600 km de distance grâce à la 5G, découvrir les fonctionnalités enrichies de la radio hybride en voiture, des nanosatellites, la box Shadow Ghost de la start-up Blade et bien d’autres innovations.
Enfin, cette manifestation sera l’occasion pour l’ANFR :
de lancer la Blockchain des Fréquences, service inédit dans le secteur public, qui permet d’expérimenter un mode innovant de gestion des fréquences adapté aux enjeux du futur; de publier la consultation publique sur les propositions françaises à la Conférence Mondiale des Radiocommunications de 2019 ( CMR -2019). Cette conférence aura en effet à prendre des décisions essentielles pour la 5G, le spatial, les transports, les usages scientifiques des fréquences ou encore pour les projets de drones ou de ballons stratosphériques apportant la connectivité dans les zones isolées. Cette consultation vise à rassembler tous les éléments qui devront être pris en compte pour établir la position française qui sera défendue par l’ANFR.
Pour en savoir plus
Site internet de la conférence ICI
Programme complet ICI
Le point 1.6 de l’ordre du jour de la CMR-19 : cadre réglementaire pour les constellations
dans les bandes 40/50 GHz (bandes Q/V)
Nous avons eu l’occasion à de nombreuses reprises de parler dans cette newsletter des projets de constellations de satellite, par exemple en novembre 2017 où nous présentions la chaîne de montage Airbus des satellites OneWeb. La multiplication de ces projets de constellations s’accompagne d’une montée en fréquences afin d’y trouver la ressource spectrale nécessaire. Ainsi, même si la plupart des projets prévoient aujourd’hui d’utiliser les bandes 20/30 GHz (bande « Ka »), ou, dans le cas de OneWeb, la bande 11/14 GHz (bande « Ku »), les bandes 40/50 GHz (bandes « Q/V ») sont envisagées par de nombreux projets. En effet plus de ressources pour les liaisons utilisateurs dans les bandes plus basses peuvent être dégagées en recourant à ces hautes fréquences pour les liaisons d’infrastructure.
Un enjeu réglementaire apparaît alors pour les projets de constellations non-géostationnaires : assurer la protection de l’orbite géostationnaire, largement utilisée pour les communications spatiales et la radiodiffusion par satellite. Au début des années 2000, le Règlement des Radiocommunications (RR) proposait un nouveau cadre réglementaire qui plaçait les satellites non-géostationnaires dans un statut secondaire par rapport aux satellites géostationnaires. Ces constellations ne pouvaient pas brouiller les réseaux géostationnaires au-delà d’un niveau fixé à l’avance. Cette limite procurait ainsi une sécurité juridique favorable au développement des constellations…..
Futur système de communication rail (FRMCS) : quelle technologie ? Quelles fréquences?!
Afin de préparer l’après-GSM-R (le système de communication ferroviaire), les acteurs du rail s’investissent dans la définition du futur système. Le choix de la technologie (4G ? 5G ?) et du mode d’exploitation du réseau figurent parmi les questions en cours d’étude. Certains pays, à l’image du Danemark ou de la Slovénie, plaident par exemple pour un recours aux réseaux d’opérateurs mobiles commerciaux, compte tenu notamment du potentiel de la 5G pour répondre aux besoins des « verticaux ». S’il n’appartient pas au gestionnaire du spectre radio de répondre à ces questions, il doit dès aujourd’hui identifier les fréquences-cibles en intégrant les contraintes de migration du GSM-R vers le futur système et les enjeux d’une utilisation harmonisée à l’échelle européenne, dans un contexte d’interopérabilité ferroviaire et d’ouverture à la concurrence.
L’Agence anime depuis 2017 le groupe en charge de ces travaux à la CEPT. Avec l’ensemble des acteurs concernés (fournisseurs d’équipements radio, opérateurs ferroviaires, agence européenne du rail, union internationale des chemins de fer, etc.), ce groupe doit définir d’ici 2020 les conditions techniques harmonisées pour l’utilisation des bandes……
De nouvelles perspectives pour la 5G : les fréquences « basses » !
La préparation de la prochaine conférence mondiale des radiocommunications ( CMR -19), les initiatives de l’opérateur Vérizon aux Etats-Unis, mais aussi les récentes expérimentations en Corée lors des J. O. d’hiver ont cristallisé les débats sur la 5G dans les bandes millimétriques (au-dessus de 24 GHz). L’Europe, qui soutient l’utilisation de la bande 26 GHz pour la 5G, a déjà réorienté les débats en soulignant que la bande principale pour la 5G en Europe sera la bande 3,4-3,8 GHz.
Cependant, à l’image des autres régions du monde, l’Europe dispose d’un capital en fréquences harmonisés dans plusieurs gammes de fréquences plus basses et mieux adaptées à une couverture large et à une pénétration des bâtiments. Les conditions d’utilisation de certaines de ces bandes sont déjà « 5G-ready » : 700 MHz, 800 MHz mais également 1,5 GHz. En pratique, les opérateurs titulaires d’autorisations dans ces bandes pourront y déployer la 5G, sans intervention du régulateur, dès que les premiers équipements seront disponibles.
Par ailleurs, l’ANFR s’engage au côté de l’industrie dans l’adaptation des conditions d’utilisation des bandes 900 et 1800 MHz, 2 GHz et 2,6 GHz afin d’y permettre le déploiement de la 5G en tenant compte des usages actuels dans ces bandes et en bande adjacente….
La seule Nomenclature à jour celle de l’ANFR ICI :
- Radioamateurs
- Radioclubs
- Stations Répétitrices (Balises, relais divers)
ANFR : Publication de l’étude annuelle de l’ANFR portant sur plus de 2500 mesures d’exposition du public aux ondes radioélectriques
L’Agence nationale des fréquences (ANFR) publie son étude annuelle portant sur l’analyse de plus de 2 500 mesures d’exposition du public aux ondes réalisées en 2017. Elle montre que l’ensemble de ces mesures respecte les valeurs limites réglementaires d’exposition du public et que les niveaux d’exposition mesurés en 2017 sont globalement comparables à ceux constatés chaque année depuis 2014, avec un niveau de champ médian de 0,36 V/m.
Cette étude porte sur les mesures réalisées en 2017 et s’inscrit dans le cadre du dispositif national de surveillance de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, mis en place en 2014. Ce dispositif est ouvert à toute personne et permet de faire mesurer gratuitement l’exposition aux ondes électromagnétiques aussi bien dans son lieu d’habitation que dans des lieux accessibles au public.
Pour l’ensemble des mesures réalisées, les valeurs limites réglementaires d’exposition, qui vont de 28 V/m à 87 V/m selon la fréquence, sont respectées. Les niveaux mesurés demeurent faibles : le niveau de champ médian est de 0,36 V/m, c’est-à-dire que la moitié des résultats obtenus sont inférieurs à cette valeur.
Cette étude montre également que 90 % des niveaux mesurés sont inférieurs à 1,6 V/m. Ces niveaux sont légèrement plus élevés en milieu urbain (1,67 V/m) qu’en milieu rural (0,95 V/m), et plus élevés en extérieur (1,93 V/m) qu’en intérieur (1,34 V/m).
Dans près de 60 % des cas, les relais des réseaux mobiles constituent la principale source d’exposition. En milieu rural, cette tendance est toutefois moins marquée avec seulement 51 % des cas où la téléphonie mobile domine. De même, en milieu rural, dans 25 % des cas, aucune source significative n’est mesurée alors qu’en extérieur, les relais mobiles dominent dans plus de 70 % des cas.
Par rapport aux résultats obtenus les deux années précédentes (près de 3 000 mesures en 2016 et plus de 3 500 mesures en 2015), les caractéristiques des mesures demandées et les niveaux d’exposition relevés apparaissent stables.
En savoir plus
Téléchargez le communiqué de presse en PDF
- Téléchargez le dossier d’analyse
- Retrouvez la brochure sur le dispositif national de surveillance de l’exposition du public aux ondes
Les conférences Spectre & Innovation de l’ANFR sont des événements internationaux ayant pour vocation de sensibiliser un public large de professionnels du numérique aux enjeux des futurs usages liés au spectre des fréquences.
Dans un monde toujours plus connecté, cette ressource rare et stratégique devient centrale et contribue à l’innovation, à la création de nouvelles valeurs ajoutées et de nombreux emplois.
Les conférences Spectre & Innovation constituent une occasion inédite de débattre avec des acteurs majeurs de l’économie numérique, des dirigeants de start-ups, des universitaires, et d’envisager les conditions dans lesquelles pourront s’opérer les mutations technologiques à venir.
Cette cinquième édition des conférences Spectre & Innovation se déroulera sur une journée à Station F le 16 octobre prochain. Elle sera organisée autour de quatre tables rondes et ponctuée par des interventions de personnalités de haut niveau.
Nouveauté pour cette édition : une zone de démonstration sera mise à disposition des start-ups et des entreprises pour mettre à l’honneur leurs innovations !.. tous les détails .
L’ANFR fait évoluer son site Cartoradio.fr
l’Agence nationale des fréquences (ANFR) a créé en 2003 le site Cartoradio.fr afin d’informer le public sur la localisation des stations radioélectriques ainsi que sur les mesures d’ondes électromagnétiques réalisées selon le protocole officiel établi par l’Agence.
Aujourd’hui, l’ANFR fait évoluer ce site vers une nouvelle version plus ergonomique.
Le site Cartoradio permet au public de connaître l’emplacement des stations radioélectriques (téléphonie mobile, TV, radio, etc.). A ce jour, plus de 125 000 sites d’émission sont répertoriés par l’ANFR qui autorise quotidiennement les implantations et les évolutions de ces sites sur l’ensemble du territoire.
Cartoradio donne également accès à tous les résultats des mesures d’ondes électromagnétiques réalisées à la demande des particuliers ou des collectivités locales. En effet, l’ANFR a pour mission de veiller au respect des valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques. Elle élabore un protocole de mesure de l’exposition que des laboratoires accrédités utilisent pour réaliser des mesures sur le terrain. Les données et cartes peuvent ensuite être sauvegardées par l’utilisateur dans un nouvel espace dédié, nommé « Mon Cartoradio ». A ce jour, environ 45 000 mesures sont publiées sur le site.
L’évolution du site Cartoradio.fr a pour objectif de proposer une ergonomie plus intuitive et un design plus moderne aux internautes. La lisibilité des informations a également été retravaillée avec notamment une page d’accueil qui donne accès à toutes les catégories de contenus.
Enfin, Cartoradio.fr adopte une mise en page réactive (responsive design) et propose désormais à ses utilisateurs une lecture adaptée aux différentes résolutions d’écrans (mobile et tablette). …
Fréquences TNT : 1er bilan positif pour la 7ème phase
Des interventions ont eu lieu cette nuit pour réaménager les fréquences de la TNT en région Auvergne Rhône Alpes et dans le Gard. Elles ont concerné les émetteurs les plus importants et se sont déroulées avec succès.
En effet, à 11h, 81,5 % de la population concernée par ces réaménagements disposait de nouveau de la totalité des chaînes de la TNT .
Les opérations, menées en lien avec le CSA , les chaînes et les diffuseurs, continuent ce jour et jusqu’à vendredi, date à laquelle l’ensemble des 175 émetteurs de la TNT auront été réaménagés. Au total,456 fréquences sont modifiées pour environ 2 millions de personnes impactées sur cette septième phase régionale.
Seuls les téléspectateurs recevant la télévision par une antenne râteau sont concernés par ce changement de fréquences.
Satellites : demandes d’autorisation d’exploitation
L’ANFR a reçu une nouvelle demande d’autorisation d’exploitation d’assignations de fréquence.
Elle a été déposée par la société Telespazio France pour la position orbitale 151,5°Est .
Des commentaires peuvent être envoyés jusqu’au 26 septembre 2018.
Des nouvelles normes de santé en matière d’exposition en consultation
L’ICNIRP, la commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants, met en consultation publique son nouveau guide pour l’établissement de limites d’exposition aux champs radiofréquences.
En 1998, l’ICNIRP a proposé, au vu de l’état des connaissances scientifiques disponibles, des valeurs limites d’exposition aux ondes électromagnétiques. Ces valeurs limites ont été adoptées par de très nombreux pays y compris par l’Europe dans la recommandation du 1999/519/CE du 12 juillet 1999 et en particulier par la France dans le décret n°2002-775 du 3 mai 2002 qui fixe les valeurs limites d’exposition du public en France aux ondes électromagnétiques.
Depuis, l’ICNIRP a assuré une veille continue des avancées scientifiques dans le domaine et après plusieurs années de travaux, elle a proposé le 11 juillet 2018, une mise à jour de son guide pour l’établissement de limites d’expositions dans la bande de fréquence 100 kHz – 300 GHz. Une consultation publique est ouverte jusqu’au 9 octobre 2018 pour recueillir les avis et commentaires de l’ensemble des parties prenantes.
Voici quelques éléments marquants de ce nouveau guide : ICI
- les restrictions de base entre 100 kHz et 6 GHz restent inchangées ; 0,08 W/kg pour le corps entier, 2W/kg pour le DAS local tronc et tête et 4 W/kg pour le DAS membre ;
- les niveaux de référence au-delà de 20 MHz restent inchangés ; en dessous de 20 MHz, les niveaux de référence sont plus élevés mais en dessous de 10 MHz, les niveaux de référence plus contraignants proposées par l’ICNIRP en 2010 pour la partie basse fréquence s’appliquent également ;
la durée d’évaluation des limites corps entier (aussi bien la restriction de base exprimée en DAS que les niveaux de référence exprimés en champ électrique ou magnétique) passe de 6 minutes à 30 minutes ; les limites d’exposition locale sont toujours évaluées sur une durée de 6 minutes. - des nouvelles valeurs limites sont introduites pour les émissions de très courtes durées entre 400 MHz et 6 GHz ;
les limites en DAS local sont valables jusqu’à 6 GHz contre 10 GHz actuellement ; - les limites d’exposition pour les fréquences supérieures à 6 GHz s’expriment en densité surfacique de puissance transmise et non incidente comme c’est le cas aujourd’hui et elles seraient évaluées sur une surface plus petite, 4 cm² puis 1 cm² au-delà de 30 GHz contre 20 cm² actuellement.
Pour en savoir plus :
Lignes directrices pour l’établissement de limites d’exposition aux ondes électromagnétiques (100 kHz – 300 GHz)
- Annexe A : revue des études dosimétriques
- Annexe B : littérature sur l’évaluation des risques pour la santé
Pour répondre à la consultation publique ICI
Connectivité Wifi à bord des avions et navires : point 1.5 de la CMR-19
La connectivité Wifi fait aujourd’hui partie de notre quotidien et devient de plus en plus indispensable. Les récentes avancées technologiques dans le domaine des satellites permettent aujourd’hui de disposer d’une connectivité Internet haut-débit lors d’un vol ou d’une croisière. Ainsi, la présence de Wifi à bord peut constituer un avantage concurrentiel pour une compagnie.
En pratique, une connexion satellite alimente une « box » Wifi qui offre à bord la connectivité attendue par l’utilisateur. La box capte le signal satellite grâce à une antenne satellitaire moulée sur le fuselage de l’avion ou, pour un navire, fixée dans les superstructures. Ces équipements sont désignés par le vocabulaire réglementaire ESIM (Earth Station In Motion), bien connu des experts satellites.
En Amérique du Nord, plus de 5 000 avions sont déjà équipés de tels systèmes. En Europe, le marché apparaît en forte croissance (28 par an), avec plus de 500 avions déjà équipés. Les opérateurs satellitaires y trouvent en effet un relais de croissance à fort potentiel à côté du marché traditionnel de la diffusion TV par satellite. La qualité et les débits offerts à l’utilisateur ne cessent de s’améliorer : de quelques kbit/s des années 90 via des satellites en bande L, la navigation sur internet et la messagerie connectée sont devenues possibles dans les années 2000 via des satellites en bande Ku. Aujourd’hui, grâce à des satellites en bande Ka à 28 GHz, les passagers peuvent désormais disposer de plusieurs Mbits/s.
C’est en effet dans cette bande dite « 28 GHz » (en réalité, de 27,5 à 30 GHz) que mails, données ou vidéos des passagers sont transmis de l’avion ou du navire vers le satellite. La bande dite « 18 GHz » (17,7-19,7 GHz) assure, quant à elle, la liaison inverse.
Un cadre réglementaire européen (décision ECC (05)01) permet d’exploiter la bande de fréquence 28 GHz en partage avec des liaisons terrestres fixes (faisceaux hertziens). Il a été complété en 2013 (décision ECC (13)01) pour respecter les autres utilisations du spectre dans les pays voisins. Il positionne l’Europe comme un contributeur majeur pour définir un cadre favorable à l’extension de ces applications de connectivité satellitaire au niveau mondial. Cette thématique figure à l’ordre du jour de la Conférence Mondiale des Radiocommunications de 2019 ( CMR -19) sous le point d’ordre du jour 1.5. L’Europe souhaite promouvoir dans ce contexte un cadre international compatible avec ce cadre européen et disposer de mesures réglementaires favorables au développement du marché des ESIM.
Lors de la conférence précédente ( CMR -15), l’ UIT a déjà élaboré certaines orientations (Résolution 156) qui devront être précisées en 2019 : résolution pour les bandes 17,7-19,7 GHz (espace-Terre) et 27,5-29,5 GHz (Terre-espace)…….
Concernant les Radioamateurs en 2017:
- Radioamateurs : 13 478 opérateurs enregistrés! (13684 en 2016)
- Radioclubs Actifs : 344
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Stations répétitrices : 900 sont identifiées (soit 64 de plus que l’année précédente 2016 )
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Attribution des indicatifs et des certificats radioamateurs 66
Source ANFR
Dans les bandes 870-876 MHz et 915-921 MHz se confrontent les besoins des trois secteurs : la Défense, le ferroviaire et les appareils à faible puissance/IoT/RFID. Cette gamme d’onde offre en effet à la fois longue portée, bonne propagation dans les bâtiments, marché mondial et promesses d’économies d’échelles, essentielles pour les appareils à faible coût, comme les étiquettes sans contact (RFID).
En France, ces bandes de fréquences sont aujourd’hui exploitées par le Ministère des Armées, principalement pour des drones et des applications robotiques. Il s’agit des dernières bandes dont dispose ce Ministère en-dessous de 1 GHz et les Armées y accordent une attention de premier plan.
Cette bande fait également, depuis de nombreuses années, l’objet de multiples manifestations d’intérêt de la part du secteur en pleine croissance des appareils à faible puissance (AFP), de l’Internet des objets et des systèmes sans contact (RFID). Une harmonisation flexible a ainsi été développée par la CEPT. Cette approche a cependant créé des facteurs d’incertitude : aucune orientation d’harmonisation n’arrivant à s’imposer, des initiatives nationales se multiplient de façon désordonnée……
Enfin, la Décision donne une visibilité au Ministère des Armées qui lui permet d’envisager de futurs investissements sur des applications innovantes, pour la robotique et les drones en particulier. Elle préserve en effet la bande 870-874 MHz de tout usage AFP/IoT, créant ainsi un domaine protégé, à l’échelle communautaire, pour les applications Défense.
Cette Décision sera transposée prochainement dans le tableau national de répartition des bandes de fréquences.
Source ANFR Actualités
Accueil d’une délégation de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) du Maroc, du 9 au 11 juillet 2018
Accueil d’une délégation de quatre personnes de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) du Maroc, du 9 au 11 juillet, dans le cadre d’une formation de trois jours sur la mise en œuvre réglementaire et technique des radars.
Une première journée de présentation générale a permis de présenter le rôle de l’ANFR dans l’attribution des fréquences liées aux systèmes radars, ses relations avec les affectataires ainsi que la réglementation internationale en vigueur et le processus de coordination aux frontières.
Au cours des deux journées suivantes, les aspects techniques ont pu être abordés grâce à la participation de quatre affectataires : le ministère des Armées, l’Aviation civile, Ports et navigation maritime et Météo France.
Source ANFR Actualités