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Publication: nouvelle version du guide des bonnes pratiques d’installation des sites radioélectriques
Une nouvelle version du guide technique ANFR/DR 17 est publiée aujourd’hui.
Ce guide est mis à disposition de toute personne concernée par une installation radioélectrique comme par exemple les exploitants de réseaux de radiocommunications, les gestionnaires d’immeubles et les collectivités. Il rassemble des règles pratiques d’installation des sites radioélectriques et définit des périmètres de sécurité autour des stations.
A l’extérieur de ces périmètres de sécurité, le niveau d’exposition du public aux champs électromagnétiques émis par les installations radioélectriques est toujours inférieur aux valeurs limites réglementaires fixées par le décret n° 2002-775 du 3 mai 2002.
A titre d’exemple, le périmètre de sécurité d’une antenne relais de téléphonie mobile longue portée de type «macro» installée en hauteur, par exemple sur un toit ou sur un pylône, s’étend dans la plupart des cas entre 5 et 15 mètres en face de l’antenne et entre 3 et 6 mètres sur ses côtés en fonction de ses caractéristiques (puissance, technologies supportées).
Pour les petites antennes de moyenne portée de type «micro» installées en intérieur ou en extérieur généralement en façade ou sur du mobilier urbain pour renforcer la couverture dans des zones à forte densité de population, les distances de sécurité sont de l’ordre de quelques dizaines de centimètres autour des antennes.
Enfin, certaines antennes ne nécessitent pas de périmètre de sécurité du fait de leur faible puissance. C’est le cas notamment des petites antennes généralement utilisées pour améliorer la couverture à l’intérieur d’un bâtiment (antenne de type «pico») ou chez des particuliers (antenne de type « femto »), ou encore les antennes des réseaux locaux de type Wifi par exemple.
Par rapport à l’édition précédente, les évolutions ont porté sur la téléphonie mobile avec principalement la prise en compte de la bande 700 MHz de la 4G et la mise à jour des configurations traitées.
Pour en savoir plus : le guide technique ANFR/DR 17-5 ICI
Observatoire ANFR: Plus de 36 000 sites 4G mis en service en France au 1er mai
Au 1er mai, 40 558 sites sont autorisés par l’ANFR, dont 36 013 en service, pour la téléphonie mobile très haut débit (4G) tous opérateurs confondus.
Au mois d’avril, les autorisations et mises en service de sites 4G ont poursuivi leur progression : ……
Numéro spécial Consultation publique DGE 2018
Bonjour à toutes et tous,
Voici un numéro spécial en complément de la revue de fin avril. Celui-ci est dû à la publication sur le site de la DGE d’une ‘’Consultation Publique ’’.
Ce document concerne aussi bien les radioamateurs que les futurs candidats à l’examen.
Nous avons pour la présentation repris les principaux textes depuis fin 2015.
73 du Groupe RAF F5DBT
La protection des satellites Argos à l’ordre du jour de la CMR-19
Argos est un système de localisation et de collecte de données par satellite qui permet d’assurer un suivi de l’environnement et des espèces animales en utilisant des « balises ». Grâce à ces balises munies de capteurs et placées notamment sur les animaux, elles transmettent une multitude de données sur leur comportement et plus généralement sur les impacts du changement climatique. Actuellement, 22 000 balises Argos envoient plus de 3 millions de messages par jour. Ces données sont transmises grâce aux fréquences, via des instruments embarqués sur des satellites en orbite basse. Argos est exploité par une filiale du CNES, CLS (Collecte Localisation Satellite, https://argos-mission.cnes.fr/fr). On confond parfois Argos et Cospas-Sarsat, système dérivé d’Argos, qui sert exclusivement à localiser et à alerter les secours en cas de détresse et dont l’organisation fait l’objet d’un traité signé par une quarantaine d’Etats.
« >La Conférence Mondiale des Radiocommunications de 2015 ( CMR -15) avait apporté les solutions réglementaires aux brouillages fréquents du signal de détresse Cospas-Sarsat, qui provoquait de trop nombreuses fausses alertes. La CMR -19 devra cette fois-ci trouver les solutions réglementaires pour protéger la réception des satellites de collecte de données, dont Argos fait partie, dans les bandes 399,9-400,05 MHz et 401-403 MHz.
Les risques de brouillages, étudiés en préparation de la CMR -19, sont liés à la faible puissance des balises Argos, dont la taille parfois très faible (quelques grammes pour des balises portées par des oiseaux) oblige à réduire au maximum la consommation d’énergie. Si d’autres stations terriennes émettent à forte puissance dans les mêmes bandes, elles aveuglent la réception des satellites Argos et, plus généralement, de tous les satellites de collecte de données fonctionnant sur le même principe.
Par conséquent, la position défendue par l’ANFR et le CNES dans la préparation de la CMR -19 est de limiter la puissance de l’ensemble des stations terriennes fonctionnant dans ces bandes. Des valeurs ont été proposées sur la base d’études de compatibilité.
Néanmoins, ces propositions se heurtent à l’opposition de pays ayant déjà des systèmes fonctionnant dans ces bandes avec une forte puissance des stations terriennes, par exemple le système GRUS du Japon ou le système Kurkuru des iles Solomon. Tout l’enjeu des négociations dans les prochains mois va donc être d’imposer les règles de bonne conduite sur la limitation des puissances des stations terriennes tout en tolérant, au moins à titre transitoire, quelques exceptions…
Source ANFR Actualités
L’Agence nationale des fréquences (ANFR) et la start-up Blockchain Partner ont officiellement annoncé la mise en place de leur partenariat pour le lancement d’une blockchain qui permettra d’optimiser l’utilisation des fréquences libres.
Il s’agit de la première participation d’une agence de l’État à une blockchain ouverte aux usagers.
Un outil d’autorégulation
Le rôle de l’ANFR est de planifier, gérer et contrôler l’utilisation en France du domaine public des fréquences radio-électriques en lien notamment avec l’Arcep ou encore le CSA. L’agence attribue certaines fréquences pour un usage exclusif mais d’autres sont destinées à un usage libre, comme les bandes wifi. Mais ces fréquences libres sont de plus en plus sollicitées pour d’autres technologies comme l’Internet des objets avec notamment le réseau LoRa ou encore lors de grands événements médiatiques. La multiplicité des usages à un même endroit peut avoir un impact sur la qualité de la réception.
La Blockchain des fréquences que l’ANFR et Blockchain Partner vont mettre en place permettra aux différents acteurs de pouvoir déclarer leur usage sur un périmètre géographique donné afin que chacun possède les informations qui lui permettra de s’organiser au mieux. Il ne s’agit pas de de créer des autorisations d’usages exclusifs mais de les faire collaborer ensemble pour une meilleure répartition des fréquences libres sur la base du volontariat. « Cette blockchain permettra d’expérimenter un nouveau mode de gestion du spectre, tourné vers le numérique, l’auto-organisation des acteurs et l’anticipation de leurs besoins », explique l’ANFR.
La première phase du projet sera testée au sein de French Tech Central, l’espace French Tech de Station F où est présente l’ANFR. La mise en fonction opérationnelle est attendue à la fin de l’année 2018.
Source de l’article d’ Innocentia Agbe du frenchweb ICI
Lancement de la première blockchain française de l’Etat
Paris, le 20 avril 2018. L’Agence nationale des fréquences (ANFR) et la start-up Blockchain Partner annoncent un partenariat pour le lancement d’une Blockchain des Fréquences à l’automne 2018, première participation d’une agence de l’Etat à une blockchain ouverte aux usagers.
L’ANFR a été retenue dans le cadre des Projets d’Investissement d’Avenir pour la première expérimentation blockchain de l’Etat. Le projet est porté par la Direction générale des entreprises (DGE) et sera piloté par l’ANFR.
L’ANFR planifie, gère et contrôle l’utilisation en France du domaine public des fréquences radioélectriques, sous réserve des compétences de l’Arcep, du CSA et des administrations utilisatrices du spectre.
Depuis plusieurs années, des travaux conjoints de l’ANFR et de l’Arcep ont permis d’ouvrir de plus en plus de bandes de fréquences à un régime d’autorisation générale (« fréquences libres », comme les bandes WiFi), facilitant ainsi leur utilisation pour les usages innovants. Ces bandes sont de plus en plus sollicitées, notamment lors de grands événements médiatiques. La Blockchain des Fréquences permettra d’accompagner cette croissance afin d’apporter une meilleure qualité de service aux utilisateurs.
C’est dans ce cadre que l’ANFR a fait appel aux services de Blockchain Partner, start-up française de référence sur la blockchain, dont les équipes avaient déjà accompagné avec succès la Banque de France et l’Etat de Genève dans le déploiement de solutions blockchain.
Cette blockchain permettra d’expérimenter un nouveau mode de gestion du spectre, tourné vers le numérique, l’auto-organisation des acteurs et l’anticipation de leurs besoins. Cette annonce s’inscrit ainsi dans la ligne du programme Action Publique 2022, lancé le 13 octobre dernier par le Premier ministre Edouard Philippe, et fait suite aux annonces de Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie et des Finances, qui souhaite placer la France en pointe des sujets blockchain.
La première phase du projet sera testée au sein de French Tech Central, l’espace French Tech de Station F où est présente l’ANFR. La mise en fonction opérationnelle est attendue à la fin de l’année 2018.
Pour en savoir plus :
- Source et Communiqué de presse ICI
Tunis : formation sur l’exposition du public aux ondes
Du 16 au 18 avril, deux experts de l’ANFR se sont rendus à Tunis, sur invitation de l’Agence nationale des fréquences tunisienne (ANF), afin de dispenser une formation de trois jours sur l’évaluation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques à destination d’une vingtaine d’agents de l’ANF.
Après une journée de théorie au cours de laquelle ont été abordées les réglementations européennes et internationales ainsi que les lignes directrices nationales françaises, ont suivi deux journées d’application du protocole de mesure à travers la réalisation de mesures en extérieur.
Source ANFR Actualités ICI
Lancement d’une consultation sur les services d’amateurs et les conditions de l’interconnexion 24/04/2018
Consultation publique
Le projet de décret définit les conditions de la connexion à un réseau ouvert au public d’une installation radioélectrique des services d’amateurs et découle de l’article L. 33-2 du code des postes et des communications électroniques.
Le projet d’arrêté précise les conditions d’utilisation dans les collectivités d’outre-mer (COM) des installations des services d’amateur et celles d’obtention des certificats d’opérateur, d’attribution et de retrait des indicatifs desdits services.
Ce projet d’arrêté a pour objectif :
- D’harmoniser les règles applicables dans les COM avec celles applicables en métropole et dans les départements d’outre-mer ;
- De moderniser les règles relatives aux certificats et aux indicatifs afin de tirer les conséquences du transfert de compétences du ministre des postes et des communications électroniques à l’ANFR en matière de délivrance des certificats et des indicatifs et de leur adaptation à des nouvelles pratiques.
La consultation publique vise à recueillir l’avis de l’ensemble des personnes concernées par ces projets de décret et d’arrêté ICI . Celle-ci est accessible ICI
Donnez votre avis
Les contributions sont à adresser d’ici le 14 mai 2018, soit :
- de préférence à l’adresse électronique suivante : ICI
- ou, à défaut, par voie postale à l’adresse suivante :
Direction générale des entreprises
Service de l’économie numérique
SDCEP
Consultation publique relative au projet de décret pris en application de la loi n°2016-1321
67, rue Barbès – BP 80001
94201 IVRY-SUR-SEINE CEDEX
Les réponses seront considérées comme publiques et seront mises en ligne sur le site internet de la Direction générale des entreprises (DGE), à l’exception des éléments dont la confidentialité sera explicitement demandée.
Source ANFR/DGE
Téléphone Orange HAPI 30: Retrait de commercialisation
Retrait de la commercialisation du téléphone ORANGE HAPI 30 pour dépassement de la limite réglementaire du DAS « tronc ».
L’Agence nationale des fréquences (ANFR) prend acte de la décision de la société ORANGE de retirer le téléphone portable ORANGE HAPI 30 de la commercialisation et de rappeler les appareils déjà vendus, suite aux mesures de contrôles de DAS « tronc » ayant révélé un dépassement de la limite réglementaire autorisée.
Dans le cadre de ses missions de surveillance du marché des équipements radioélectriques et du contrôle de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, l’ANFR a contrôlé le téléphone Orange HAPI 30 fabriqué par la société Mobiwire et commercialisé exclusivement par la société Orange.
Des mesures ont été réalisées auprès d’un laboratoire accrédité afin de vérifier la conformité de cet appareil aux nouvelles exigences européennes concernant le DAS localisé « tronc ». Ces exigences, plus restrictives, s’appliquent progressivement en France depuis le 25 avril 2016. En effet, tous les appareils dont le dossier de mise sur le marché est postérieur à cette date sont désormais évalués à une distance maximale de 5 mm, au lieu de 25 mm au maximum auparavant. Les mesures ont révélé un dépassement de 0,1 W/kg par rapport à la limite réglementaire de 2 W/kg (Watt par kilogramme) soit une valeur mesurée de 2,1 W/kg sur la face arrière du téléphone.
En application de l’article L43 II bis du code des postes et des communications électroniques, l’ANFR a mis en demeure le 22 janvier 2018 la société Mobiwire de prendre toutes les mesures appropriées pour mettre fin à la non-conformité constatée sur les équipements actuellement sur le marché ainsi que ceux déjà commercialisés.
La société Orange a pris le 26 janvier 2018 la décision de retirer de la commercialisation le produit de l’ensemble de son réseau de distribution. Elle a également confirmé à l’ANFR avoir mis en place, depuis le 26 février dernier, une procédure de rappel de tous les téléphones vendus, en informant par courrier l’ensemble des clients ayant acheté un téléphone HAPI 30.
L’ANFR a pris acte de ces décisions et a engagé des contrôles relatifs à l’effectivité des opérations de retrait engagées par Orange.
Retrouvez l’intégralité des mesures et les rapports techniques associés du téléphone HAPI 30 en open data sur notre site :ICI
Pour plus d’information : la version commentée d’un rapport technique ainsi qu’une vidéo illustrant la méthode utilisée par les laboratoires certifiés pour mesurer le DAS.
Contact presse ICI
Source ANFR ICI
Journées scientifiques d’URSI-France:L’ANFR partenaire des journées scientifiques d’URSI-France sur le thème « Géolocalisation et navigation dans l’espace et le temps »
L’ANFR a participé à l’organisation de ces journées qui ont eu lieu les 28 et 29 mars, sous l’égide de l’Académie des sciences, à l’Observatoire de Paris.
Gilles Brégant, Directeur général de l’Agence, a introduit la 2e journée en soulignant l’importance grandissante des applications qui fonctionnent avec les services de géolocalisation, et les enjeux que cela engendre en termes de protection et de sécurisation des réseaux utilisés.
La géolocalisation constitue en effet un service-clé du monde d’aujourd’hui. Elle sera encore plus cruciale pour la société de demain avec les voitures autonomes, les drones civils, les villes intelligentes mais aussi l’agriculture connectée, la diffusion ubiquitaire de base de temps…
Cela implique que la géolocalisation soit disponible partout et l’un des enjeux est qu’elle fonctionne en environnement difficile, notamment en intérieur. La géolocalisation peut nécessiter des horloges extrêmement performantes, qui constituent des défis scientifiques et technologiques.
Elle implique également une protection sans faille des signaux GNSS diffusés par satellite, dont dépend de plus en plus notre économie : il est projeté à l’horizon 2030 que 30 % du PIB européen dépendrait en partie du GNSS contre 10 % environ aujourd’hui.
L’ANFR, dans son rôle de « gardienne du spectre des fréquences » devra assurer la protection de ces signaux. Au moment où la géolocalisation se diffuse dans les flottes de véhicules, certains conducteurs cherchent à s’en affranchir avec des brouilleurs. Ces petits appareils à 30 €, disponibles sur le net mais pourtant interdits en France, sont de véritables dangers un brouilleur de GPS sur un allume-cigare peut brouiller un avion 2000 m plus haut!
Face à ces problématiques, l’ANFR s’engage dans une sensibilisation pour prévenir la tentation d’utiliser ces appareils, et réprimer leur usage.
Les Journées scientifiques se sont terminées par la remise de la médaille du CNFRS, honorant une personnalité, cette année à Dirk Slock qui a contribué de façon remarquable aux progrès dans le domaine des radiosciences et à l’animation de la communauté scientifique.
Source ANFR Actualités ICI
ANFR/CMR 2019 : Les amateurs à la Conférence Mondiale des Radiocommunications de 2019!
En radio, les amateurs, c’est très sérieux. Comme le précise l’article 1.56 du Règlement des Radiocommunications, le service amateur est le « service de radiocommunication ayant pour objet l’instruction individuelle, l’intercommunication et les études techniques, effectué par des amateurs, c’est-à-dire par des personnes dûment autorisées, s’intéressant à la technique de la radioélectricité à titre uniquement personnel et sans intérêt pécuniaire ». Le service amateur, comme tout autre service de radiocommunications, dispose de bandes de fréquences allouées par le Règlement des radiocommunications et le Tableau National de Répartition des Bandes de Fréquences. En outre, l’ANFR est responsable de la délivrance du certificat de Radioamateur, indispensable pour pratiquer cette activité qui passionne des milliers de personnes en France.
L’ordre du jour des conférences mondiales inclut traditionnellement au moins un point concernant l‘accès au spectre pour les Radioamateurs. Pour la CMR -19, il s’agit du premier point à l’ordre du jour, le 1.1 :
- il s’agit d’attribuer tout ou partie de la bande 50-54 MHz au service amateur en Région 1, ce qui permettrait à la communauté des Radioamateurs de bénéficier d’une attribution mondiale dans cette bande, déjà attribuée à titre primaire en Région 2 et 3. En France, les Radioamateurs disposent déjà d’une attribution à titre secondaire dans la bande 50-52 MHz. La bande 50-54 MHz fait partie de la « bande I » de la radiodiffusion qui fut utilisée en France pour la télévision et reste utilisée par le CSA pour certains besoins ponctuels en radiophonie. Quelques pays de la Région 1, comme la Russie, utilisent encore cette bande pour de la télévision et s’inquiètent à ce titre d’une attribution au service amateur.
Le recul de la radiodiffusion dans la bande I s’est faite au profit d’autres utilisateurs. On peut citer par exemple quelques radars « profileurs de vent » en Europe et des autorisations de l’Arcep pour des communications mobiles ferroviaires dans les gares. Mais ce sont surtout les forces armées qui utilisent de plus en plus cette gamme de fréquences, qui présente l’intérêt de permettre des communications de mobile à mobile de plusieurs dizaines de kilomètre sans relais. Lorsqu’une infrastructure plus développée n’est pas disponible, la possibilité de communiquer grâce à des terminaux dans ces bandes devient vitale.
C’est l’enjeu principal de ce point à l’ordre du jour. En effet, des utilisations comme la radiodiffusion ou les radars profileurs de vent, connues à l’avance, peuvent être protégées par les radioamateurs. Ce n’est en revanche pas le cas des utilisations mobiles militaires, où les distances de brouillages évaluées par l’ANFR peuvent atteindre quelques centaines de kilomètres.
Il s’agit donc de trouver le juste équilibre entre les besoins vitaux de la défense et la demande d’accès à une partie de la bande 50-54 MHz par les amateurs. La réglementation française, qui répondait déjà en partie à ce besoin, sera le point de départ de notre position à la CMR . Il reste à déterminer s’il est possible d’aller plus loin, par exemple en étendant l’attribution secondaire à l’ensemble de la bande 50-54 MHz.
Source ANFR ICI
FrHack! 2018: l’ANFR lance son 3ème hackathon
L’ANFR organisera son 3ème hackathon FrHack! le week-end des 26 et 27 mai 2018 à Telecom ParisTech, sur le thème « Gestion et coordination des fréquences lors des catastrophes naturelles ».
Tempêtes, crues, tremblements de terre, glissements de terrain, éruptions volcaniques… Les catastrophes naturelles perturbent les services de télécommunications. Alors qu’ils sont essentiels pour accéder aux secours et les organiser pendant ces moments de grande épreuve, les réseaux sont souvent gravement endommagés ou détruits. Et quand ils sont encore utilisables après une catastrophe, ils peuvent être sur-saturés et ainsi ralentir la capacité des organisations locales à aider les zones touchées.
Avec son hackathon FrHack! 2018, l’ANFR vous propose de mettre en avant l’innovation et l’avant-garde technologique au service des problématiques liées aux catastrophes naturelles.
Vous êtes spécialiste de la propagation des ondes et du traitement du signal, radioamateur, maker, développeur, géo-mathématicien ou bien expert en dataviz ? Venez nous aider à développer en équipe de nouveaux services ou outils innovants qui serviront à améliorer la transmission des informations en situation de désastre naturel.
De nombreux prix sont à gagner pour les projets les plus innovants et originaux !
Pour en savoir plus et vous inscrire, consultez notre site dédié à l’événement ICI
Source ANFR actualités ICI
Le RSPG, groupe européen sur la politique du spectre au sein duquel les Etats membres conseillent la Commission européenne et les décideurs européens, publie un second avis 5G. Il fait des recommandations pour l’introduction et l’autorisation des systèmes 5G dans les bandes 3,4-3,8 GHz et 26 GHz. En complément il confirme la priorité des études à mener sur d’autres bandes : 42 GHz et 66-71 GHz dans la préparation de la prochaine conférence mondiale (CMR19) et souligne le rôle des bandes basses déjà harmonisées.
Mettre à disposition les bandes 3,5 GHz et 26 GHz d’ici la fin 2020
L’avis souligne la nécessité de mettre à disposition des bandes de fréquences très large contiguës et recommande, en particulier, la défragmentation de la bande 3,4-3,8 GHz compte tenu des réseaux existants 4G ou WiMax, pour des applications mobiles ou du haut-débit fixe, qui faisaient l’objet de mesures d’harmonisation communautaire. Les Etats membres doivent s’y engager sans tarder. Les enjeux stratégiques de réorganisation de la bande 3,5 GHz seront développés dans le cadre d’un troisième avis dont la rédaction va s’amorcer dans les prochaines semaines…….
Pour la bande 26, il incite aussi à ouvrir la possibilité de déploiement dès 2020 pour au moins 1 GHz de spectre, ce qui vise en pratique la partie 26,5-27,5 GHz où les équipements seront disponibles plus rapidement et les problématiques de mise à disposition de la bande plus simple. Sur le partage avec le service fixe, le RSPG laisse la possibilité aux administrations d’avoir une approche de migration progressive et de mise à disposition de la bande à la 5G par zones.
Au-delà de 2020 : les bandes 42 et 66-71 GHz
Pour les bandes au-dessus de 24 GHz pouvant répondre aux besoins 5G au-delà de 2020, le RSPG recommande des études pour soutenir les bandes 42 GHz et 66-71 GHz dans le cadre de la préparation de la CMR 19. Cette dernière bande, sous autorisation générale, permettrait de disposer d’une bande libre allant de 57 à 71 GHz. La bande 32 GHz a été supprimée des bandes prioritaires compte tenu de l’incompatibilité avec les projets d’utilisation de cette bande pour la radionavigation.
Le potentiel des bandes basses déjà harmonisées est confirmé
Le RSPG confirme le potentiel des bandes déjà harmonisées en soulignant les avancées récentes la normalisation. Les normes 5G NR incluront dès le départ les bandes 700 MHz, 800 MHz, 900MHz, 1800MHz, 2GHz, 2,6 GHz et 1,5 GHz ce qui va permettre aux opérateurs, grâce à l’agrégation de porteuses, d’offrir des services 5G en bénéficiant de la couverture plus favorable dans ces bandes.
Pour en savoir plus, consultez l’avis sur le site du RSPG.
Source ANFR Actualités
L’ANFR publie de nouvelles mesures de DAS (débit d’absorption spécifique) sur 14 téléphones portables prélevés dans des points de vente en France. Ces mesures, inférieures à 2W/kg, sont conformes à la réglementation.
Cette publication s’inscrit dans la continuité des résultats de mesures de DAS publiés en juin puis octobre 2017. Ils contribuent à l’information du public sur l’exposition due aux téléphones portables.
Ces mesures ont ainsi permis de vérifier la conformité des téléphones aux nouvelles exigences européennes concernant le « DAS tronc », devenues plus restrictives et qui s’appliquent progressivement depuis le 25 avril 2016. En effet, tous les appareils dont le dossier de mise sur le marché est postérieur à cette date sont désormais évalués à une distance maximale de 5 mm, au lieu d’un maximum de 25 mm auparavant.
Pour les nouvelles mesures réalisées :
- la valeur moyenne des « DAS tronc » mesurés est de 1,3 W/kg, les niveaux variant de 0,8 à 2 W/kg ;
- la valeur moyenne des « DAS tête » mesurés est de 0,4 W/kg, les niveaux variant de 0,2 à 0,65 W/kg.
L’ANFR publie également l’intégralité des rapports techniques de mesures de DAS réalisés depuis 2012, correspondant à 440 appareils prélevés sur le marché français. Pour accompagner la publication de ces rapports et faciliter leur compréhension, vous pouvez retrouver une version commentée, ainsi qu’une vidéo illustrant la méthode utilisée par les laboratoires certifiés pour mesurer le DAS.
Retrouvez l’ensemble des résultats des mesures DAS en open data et les rapports techniques associés sur notre site ICI .
Pour en savoir plus :
- Notre communiqué de presse (08/03/2018)
- Notre communiqué de presse version anglaise (08/03/2018)
- La section DAS de notre site
Source ANFR