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La bande L : une solution pour répondre aux nouveaux besoins et usages mobiles 30/11/2017
Les réseaux mobiles commerciaux se sont déployés à l’origine dans les fréquences basses en dessous de 1 GHz. Pour ceux de seconde génération, lancés au cours des années 90 dans les bandes de fréquences 900 MHz et 1 800 MHz, l’objectif était de répondre aux besoins de téléphonie mobile et d’un service pan-européen au sein de l’Union grâce à l’harmonisation des fréquences et une norme imposée : le GSM. Au début des années 2000, l’Europe a soutenu l’essor de la 3G en harmonisant des bandes de fréquences à 2,1 GHz et imposé au moins un réseau mobile 3G dans chaque pays de l’Union. Afin d’accompagner l’essor des usages et favoriser la dynamique concurrentielle, d’autres fréquences ont été harmonisées au niveau communautaire dans les bandes 2,6 GHz (en 2008), 3,5 GHz (2007), 800 MHz (2010) et 700 MHz (2016) sans être restreintes à une technologie particulière (« neutralité technologique »). A chaque fois, l’ANFR a pris une part active aux travaux internationaux (Conférences mondiales de radiocommunication – CMR ) ou européens (CEPT et communautaire) pour valoriser ces ressources.
L’exploitation de ces fréquences en Europe s’est concentrée historiquement sur un mode symétrique pour l’échange de données entre le réseau et le terminal mobile. Cependant, au cours de la dernière décennie, les données mobiles stimulées par la 3G, puis l’arrivée de la 4G et la diffusion des smartphones, ont rompu cette symétrie, nécessitant une capacité de transmission plus importante du réseau vers le terminal mobile : chargements de contenu audiovisuel (vidéo, streaming audio) ou les mises à jour logicielles sur les smartphones ou les tablettes. Ainsi, un premier bloc de 40 MHz a été harmonisé en 2014 dans la bande 1 452-1 492 MHz afin d’accroitre les capacités de transmission vers les réseaux mobiles. On parle ici de supplemental downlink ou « SDL » en anglais. Des expérimentations avaient d’ailleurs été menées par Orange, Ericsson et Qualcomm à Toulouse en 2013 afin de valider la norme et les premiers prototypes associés….. et Source ANFR.
Préparation de la Conférence Mondiale 2019 : coopération entre pays francophones (CAPTEF) 30/11/2017
L’Agence nationale des fréquences a organisé en partenariat avec l’Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications du Maroc (ANRT), le jeudi 23 novembre 2017, un séminaire francophone de préparation de la CMR -19 (Conférence mondiale des radiocommunications) en réunissant la CAPTEF Fréquences (Conférence Administrative des Postes et Télécommunications d’Expression Française). Cette instance regroupe des administrations, régulateurs ou opérateurs de pays francophones. Trois groupes régionaux de préparation de la CMR -19 y sont représentés : l’Union Africaine des Télécommunications, le Groupe arabe et la Conférence Européenne des Postes et Télécommunications. Cette configuration privilégiée permet de partager, en français, positions et objectifs nationaux et régionaux pour la CMR -19. Une vingtaine de pays y sont représentés. A titre d’exemple, l’ANFR avait organisé pour la CMR -15 trois à quatre séminaires francophones avant la conférence, ainsi que des réunions CAPTEF hebdomadaires pendant la conférence.
Au-delà de la recherche d’une convergence pour les positions à la CMR , ces séminaires favorisent également la concertation entre administrations francophones sur les enjeux réglementaires, économiques et industriels. Ils permettent d’apporter des réponses concrètes aux questions qui se posent aux administrations dans la gestion des fréquences via un partage d’expérience et de pratiques.
Ce séminaire fut le premier du cycle de préparation de la CMR -19 et faisait suite au premier atelier inter-régional de préparation de la CMR -19 organisé par l’ UIT , les 21 et 22 novembre. Il a réuni près de 50 participants issus de 14 pays différents.
Les enjeux relatifs à la technologie mobile 5G, aux transports et à l’Internet des objets ont occupé une place prépondérante au sein des débats sur la préparation de la CMR 19.
A la demande de nos homologues, ce séminaire a été élargi au métier de la coordination aux frontières, sujet stratégique et d’actualité du fait du réaménagement de certaines bandes de fréquences, notamment dans le cadre de la libération de la bande des 700 MHz en Europe et en Afrique.
Une session a également été consacrée à la présentation des différents cadres nationaux relatifs à l’utilisation de fréquences soumise à un régime d’autorisation générale et au cas des réseaux de collecte de données (« low power – wide area networks ») en particulier.
Les prochains séminaires francophones de ce cycle de préparation de la CMR -19 sont prévus en novembre 2018, à l’occasion de l’atelier de l’ UIT -R sur la CMR -19, puis en février 2019, avant la réunion de préparation de la conférence (RPC19-2).
Source ANFR ICI
Arrêt de la cour de justice européenne sur les conclusions du Conseil concernant la CMR 15 (Affaire C-687/15 Commission c/ Conseil) 30/11/2017
Pour la Conférence Mondiale des Radiocommunications ( CMR -15), comme pour les précédentes, le Conseil avait adopté des conclusions sur les objectifs politiques communs de l’Union européenne pour cette conférence, reprenant largement les recommandations d’un avis RSPG publié quelques mois auparavant. Il abordait notamment les bandes de fréquences à soutenir ou à rejeter pour une identification pour le haut débit mobile (point 1.1 de l’ordre du jour de la CMR -15), les conditions d’attribution de la bande 700 MHz au service mobile (point 1.2), des radars courte portée dans la bande 77 GHz (point 1.18) ainsi que l’utilité de prévoir un point d’ordre du jour sur les futures bandes 5G pour la CMR -19.
Néanmoins, s’appuyant sur le Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE), notamment son article 218, paragraphe 9, la Commission avait initialement proposé que le Conseil adopte une décision. Celle-ci, au contraire de simples conclusions, s’impose à tous les Etats membres.
Après la CMR -15, la Commission a introduit un recours en annulation auprès de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) contre les conclusions du Conseil, visant à démontrer que ce dernier aurait dû adopter une décision. Elle s’est notamment appuyée sur la position de la Finlande à la CMR -15 demandant, contre les positions du Conseil, d’attribuer la bande de fréquences 470-694 MHz au service mobile….. et source ANFR.
J’attendais d’éventuels changements majeurs dans notre réglementation radioamateur mais comme rien ne semble venir, j’ai mis à disposition la dernière version du cours (datée de septembre 2017) sur notre site Internet ICI
Cette nouvelle édition comporte peu de modifications par rapport à la version datée d’août 2016. La plus grande modification de ce document concerne sa mise en page : j’imprime les exemplaires pour le radio-club à partir d’une grosse imprimante dont je dispose au bureau. Et cette belle imprimante permet de « brocher » des documents s’ils ont moins de 100 pages (50 feuilles). Aussi le nouveau cours (200 pages) s’imprime sur deux cahiers de 100 pages (un pour le cours, un pour les exercices). Pour cela, j’ai été contraint de supprimer une série d’exercices (il n’y en a plus que 49). Cette nouvelle version m’évite à passer du temps à relier les documents imprimés : tout sort de l’imprimante sans autre manipulation.
Les élèves de F6KGL qui ont eu la primeur de ce document apprécient d’avoir deux fascicules séparés, ce qui leur permet, quand ils font des exercices, d’avoir le cours toujours sous les yeux. Ceux qui se préparent uniquement avec EXAM1 mette le second livre (recueil d’exercices) de côté et ne consulte que le premier livre (le cours).
73 de F6GPX Jean Luc
Bande 700: Un premier bilan positif pour la 2ème phase de changements de fréquences
Des interventions ont eu lieu la nuit du 21/11/2017 pour réaménager les fréquences de la TNT en Corse et sur la Côte d’Azur. Elles ont concerné les émetteurs les plus importants de ces régions et se sont déroulées avec succès. En effet, à 11h, près de 85% de la population touchée par ces réaménagements disposait de nouveau de la totalité des chaînes de la TNT . Les opérations, menées en lien avec le CSA et les diffuseurs, continuent ce jour et jusqu’à vendredi, date à laquelle l’ensemble des réémetteurs de la TNT auront été réaménagés. Au total, 103 fréquences sont concernées avec plus de 1 150 000 personnes touchées par cette deuxième phase.
L’ANFR met à disposition du public une carte mise à jour en temps réel, permettant de visualiser l’évolution des zones déjà réaménagées et celles où des travaux sont encore en cours.
Pour récupérer l’intégralité des chaînes de télévision, les téléspectateurs peuvent d’ores et déjà faire une recherche des chaînes sur les zones en vert sur la carte. En revanche, il faut attendre la fin des travaux pour procéder à la manipulation sur les zones en orange sur la carte.
Ce grand projet national permettra de transférer des fréquences TNT vers le Très Haut Débit Mobile (la 4G et plus tard, la 5G) pour améliorer la connectivité sur tout le territoire national, notamment dans les zones rurales. Il se déroule sur 13 phases et concerne plus de 3 400 fréquences, d’octobre 2017 à juin 2019. La prochaine phase (phase 3) aura lieu le 23 janvier 2018, et concernera la Nouvelle-Aquitaine et une partie des Pays de la Loire.
Des aides financières sont disponibles à destination des téléspectateurs et des gestionnaires d’immeuble, sous certaines conditions :
- aux téléspectateurs : de 120 à 250 euros TTC maximum pour adapter l’antenne de réception ou passer à un mode de réception alternatif ;
- aux gestionnaires d’immeuble : 500 euros TTC maximum pour réaliser des travaux sur l’antenne collective.
Pour en savoir plus :
Consultez notre page dédiée à la phase 2 ICI
Accédez à notre communiqué de presse(21/11/2017) ICI
Expo télécommunications. Saint-Max (près de Nancy) (54) Du jeudi 9 novembre 2017 au dimanche 19 novembre 2017
L’association Adolphe Cochery, association des amis et collectionneurs pour la préservation du patrimoine scientifique et technique des télécommunications, organise une exposition sur les télécommunications télégraphie, téléphonie, du 9 au 19 novembre 2017 au centre culturel de Saint-Max (banlieue de Nancy département 54).
Une bourse d’échange aura lieu le dimanche 19 Novembre de 9 h à 12 h sur place.
Pour plus de renseignement nous contacter par mail ICI
Informations : Alain Groult, Contact ICI
Nouveaux accords de coordination entre l’Île Maurice et la France
Les administrations de la France et de l’Île Maurice ont signé le 25 octobre 2017 un accord de coordination définissant un nouveau plan de fréquences pour la TNT dans la bande 470-694 MHz.
Cet accord permet le déploiement de 7 multiplex à la Réunion ainsi qu’à l’Île Maurice ainsi que de permettre la libération de la bande 700MHz au profit des réseaux mobiles haut débit.
Cette signature représente l’aboutissement de 2 ans de travaux de planification, négociation et coordination.
L’accord est disponible à la page dédiée aux accords avec la Réunion et l’Île Maurice ICI
Source ANFR
Ondes gravitationnelles: la famille des ondes s’agrandit !
La physique tente depuis de nombreuses années une réunification des différentes théories qui permettent d’expliquer le monde qui nous entoure. La découverte expérimentale du graviton et de l’onde gravitationnelle est un pas de plus dans cette direction.
Il existe quatre interactions fondamentales en physiques : elles sont dites fortes, faibles, électromagnétique et gravitationnelle. La première rend compte de la cohésion des noyaux atomiques : l’interaction forte est ainsi d’une intensité extrême, mais sa portée est en revanche très faible. La deuxième est l’interaction faible, qui permet notamment d’expliquer la radioactivité : sa portée et son intensité sont très réduites. La troisième et la quatrième sont de très loin les plus connues, puisqu’elles sont perceptibles dans la vie de tous les jours, qu’il s’agisse de lumière, de radiocommunications, de pesanteur ou du mouvement des planètes. L’intensité de l’interaction électromagnétique est assez élevée et sa portée est infinie ; l’interaction gravitationnelle est, de loin, la plus faible de toutes (près de 10-35 moins forte que l’interaction électromagnétique), bien qu’elle soit elle aussi de portée infinie.
A chacune de ces interactions fondamentales est associée une particule qui décrit l’énergie transportée par l’interaction qu’elle représente. Ces interactions associées aux différentes particules matérielles (protons, neutrons et électrons) structurent la matière à l’échelle macroscopique. Ces interactions sont d’autant plus importantes qu’à l’échelle atomique, la matière est constituée essentiellement de vide : si le doigt que l’on pose sur une table ne la traverse pas, c’est ainsi en partie dû aussi à l’effet de ces interactions fondamentales.
La relativité et la notion de courbure d’espace-temps
C’est la théorie de la relativité générale qui a mis en évidence la possibilité théorique qu’une particule transporte l’énergie associée à la force gravitationnelle.
La relativité restreinte, théorie publiée par Einstein en 1905, montrait que la longueur et la durée dépendent du référentiel de l’observateur. Le temps se trouve dilaté et la longueur contractée dans un système en mouvement par rapport à celui de l’observateur.
La théorie de la relativité générale va plus loin en postulant que la masse « courbe » l’espace-temps. L’une des images communément employées pour illustrer cette notion est celle d’une toile élastique, quadrillée et tendue. Si une masse y est posée, la déformation de la toile sera d’autant plus marquée que la masse sera lourde ; et plus la courbure de la toile sera forte, plus le temps et les longueurs seront affectés. Un exemple figure dans un récent film d’anticipation américain, où l’un des deux vaisseaux gravitant à proximité d’un trou noir s’en rapproche. Lorsqu’il s’en écarte, ses occupants sont beaucoup plus jeunes que ceux de l’autre vaisseau, resté à distance.
La théorie de la relativité, restreinte et générale, a été vérifiée expérimentalement en 1971 (publié en 1972 dans Science) par Hafele et Keating à l’aide de trois horloges atomiques synchronisées et de deux avions commerciaux.Deux horloges atomiques furent embarquées dans deux avions voyageant autour du monde l’un vers l’Est, l’autre vers l’Ouest, la troisième horloge restant au sol. Selon la théorie de la relativité restreinte, le temps devait être légèrement dilaté pour l’avion se dirigeant vers l’Est (la Terre tournant d’Est en Ouest) et au contraire contracté pour l’avion se dirigeant vers l’Ouest. De plus, les avions volant à une certaine altitude subissent un champ de gravité plus faible que l’horloge restée au sol : leur temps doit donc être accéléré par rapport à celui de l’horloge terrestre avec des décalages de l’ordre de la centaine de nanosecondes. La théorie a été vérifiée avec une précision assez bonne, permettant de conclure à la pertinence des deux théories de la relativité.
Ces effets de la relativité sont aujourd’hui régulièrement pris en compte dans les systèmes de radionavigation par satellite (GPS ou Galileo, par exemple) en corrigeant le temps des horloges atomiques à bord des satellites.
Les ondes gravitationnelles
Les ondes gravitationnelles, associées à une particule appelée graviton, propagent des transitions énergétiques de l’espace-temps. Ces nouvelles ondes dilatent ou contractent l’espace-temps. Si l’on détecte les ondes électromagnétiques grâce à des antennes qui amplifient des mouvements d’électrons, les ondes gravitationnelles, quant à elles, ne peuvent être perçues que grâce à des dispositifs qui font apparaître des variations de longueur. Mais elles sont difficilement mesurables car leur intensité est très faible. On estime en effet que l’ordre de grandeur de déformation de la longueur d’un objet lorsqu’il est traversé par ces ondes est de l’ordre de 0,0000000000001 mm, soit 10-16 m ! Il a donc fallu, pour détecter ces nouvelles ondes, d’une part mettre au point des récepteurs extrêmement sensibles, fondés sur des lasers mesurant des distances ultra-précises dans des tunnels de plusieurs kilomètres, et d’autre part se concentrer sur des émetteurs ultra-puissants, découlant de phénomènes extrêmes affectant l’espace-temps, comme la fusion de deux étoiles.
L’existence des ondes gravitationnelles est désormais prouvée et elles peuvent être détectées, ouvrant ainsi une nouvelle ère pour l’observation astronomique. Ce succès a été récompensé en France par l’attribution de la Médaille d’Or 2017 du CNRS aux physiciens Alain Brillet et Thibault Damour, et par le prix Nobel 2017, attribué aux physiciens Raider Weiss, Barry C. Barish et Kip S. Thorne.
Source ANFR ICI
Accueil d’une délégation du Sénégal
Trois experts de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) du Sénégal ont été reçus à l’Agence du 9 au 13 octobre afin d’aborder les enjeux de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques.
Ont d’abord été présentés divers aspects théoriques tels que la réglementation, le protocole de mesure, la simulation radioélectrique et le contrôle de conformité des équipements mis sur le marché.
La délégation a ensuite été accueillie au Centre de Contrôle International de Rambouillet et a pu se familiariser avec les différents moyens de mesure utilisés et réaliser des mesures en extérieur.
Source ANFR
ANFR : Accueil d’une délégation du Qatar
Les experts de l’ANFR ont reçu une délégation en provenance du Qatar du 3 au 6 octobre, dans le cadre d’une formation organisée en collaboration avec l’opérateur du ministère des Armées, Défense Conseil International (DCI).
En premier lieu, les experts français ont présenté les missions de l’ANFR ainsi que le cadre légal de la gestion des fréquences en France et, en particulier, la répartition des compétences en matière d’assignation des fréquences, notamment entre l’ANFR et les affectataires de fréquences.
Ont ensuite été abordées les thématiques de la coordination et de la gestion des fréquences, accompagnées d’une présentation des outils utilisés dans ce domaine.
La délégation a enfin été reçue au Service régional de Villejuif afin de lui présenter les activités et les équipements de l’Agence en matière de contrôle du spectre.
Source ANFR ICI
Mesure de DAS : publication de nouvelles mesures de DAS réalisées par l’ANFR
sur 49 téléphones portables
Dans le cadre de sa mission de contrôle de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, l’Agence nationale des fréquences réalise des vérifications sur les téléphones portables mis sur le marché français. Elle procède à des prélèvements inopinés d’appareils sur les lieux de vente. Ces téléphones font ensuite l’objet de mesures de contrôle par des laboratoires accrédités, qui permettent à l’ANFR de s’assurer que les DAS sont conformes à la réglementation de l’Union européenne.
Pour compléter l’information du public sur cette mission, l’ANFR publie aujourd’hui les mesures de débit d’absorption spécifique (DAS) de 49 téléphones portables prélevés dans des points de vente en France entre janvier et juin 2017. Cette publication s’inscrit dans la continuité des résultats de mesures DAS publiés en juin dernier sur près de 400 téléphones portables.
Au premier semestre 2017, les nouvelles mesures ont surtout porté sur le « DAS tronc », qui correspond à un usage du téléphone porté près du tronc, par exemple dans la poche d’une veste ou dans un sac. Ces mesures ont ainsi permis de vérifier la conformité des téléphones aux nouvelles exigences européennes concernant le « DAS tronc », plus restrictives, qui s’appliquent progressivement en France depuis le 25 avril 2016. En effet, tous les appareils dont le dossier de mise sur le marché est postérieur à cette date sont désormais évalués à une distance maximale de 5 mm, au lieu de 25 mm auparavant.
Sur les 49 téléphones contrôlés, 40 ont ainsi été testés à une distance maximale de 5 mm. Cela correspond à 82 % des téléphones vérifiés alors que les précédentes mesures publiées en juin dernier comprenaient moins de 4 % de téléphones testés à cette distance. 9 téléphones restent évalués entre 10 et 25 mm, leur dossier de mise sur le marché étant antérieur au 25 avril 2016. Ce type d’équipement disparaîtra progressivement des points de vente car tout réassort sur le marché européen doit désormais respecter la nouvelle réglementation.
L’ensemble des mesures réalisées sur ces 49 téléphones a montré une conformité à la réglementation, soit moins de 2 W/kg aux distances retenues. La valeur moyenne des « DAS tronc » mesurés est de 1,1 W/kg, les niveaux variant de 0,293 W/kg à 1,84 W/kg.
Enfin, dans le cadre de l’évolution de la réglementation européenne, l’ANFR dispose désormais, depuis juin dernier, de compétences renforcées avec la possibilité d’infliger des amendes en cas de manquement à cette réglementation.
Pour en savoir plus :
Les mesures de DAS sur notre site data.anfr.fr
Le communiqué de presse
La liste des nouvelles mesures DAS en PDF
Exposition du public Publication de l’étude annuelle de l’ANFR
L’Agence nationale des fréquences (ANFR) publie son étude annuelle portant sur l’analyse de près de 3 000 mesures d’exposition du public aux ondes réalisées en 2016. Elle montre que l’ensemble de ces mesures respecte les valeurs limites réglementaires d’exposition du public et que les niveaux mesurés demeurent faibles, avec un niveau de champ médian de 0,38 V/m.
Cette étude s’inscrit dans le cadre du dispositif national de surveillance de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, mis en place le 1er janvier 2014. Ce dispositif permet à chacun de faire mesurer gratuitement l’exposition aux ondes électromagnétiques, aussi bien dans son lieu d’habitation que dans des lieux accessibles au public.
Pour l’ensemble des mesures réalisées, les valeurs limites réglementaires d’exposition, qui vont de 28 V/m à 87 V/m selon la fréquence, sont respectées. Les niveaux mesurés demeurent faibles : le niveau de champ médian est de 0,38 V/m, c’est-à-dire que la moitié des résultats obtenus sont inférieurs à cette valeur.
Cette étude montre également que 90 % des niveaux mesurés sont inférieurs à 1,4 V/ m. Ces niveaux sont légèrement plus élevés en milieu urbain (1,5 V/m) qu’en milieu rural (0,90 V/m), et plus élevés à l’extérieur (1,9 V/m) qu’à l’intérieur (1,2 V/m).
Dans près de 60 % des cas, la téléphonie mobile constitue la principale source d’exposition. En milieu rural, cette tendance est toutefois moins marquée avec seulement 41 % des cas pour lesquels la téléphonie mobile domine.
Par rapport aux résultats obtenus les deux années précédentes (près de 3 000 mesures en 2014 et plus de 3 500 mesures en 2015), les caractéristiques des mesures demandées et les niveaux d’exposition relevés apparaissent stables.
Pour en savoir plus :
Le dossier d’analyse
Drones: Le projet de l’ANFR bientôt opérationnel
Le projet « drones » de l’ANFR s’inscrit dans sa stratégie d’ingénierie des moyens de contrôle visant à développer des outils et des méthodes performants pour la conduite de ses missions de surveillance et de contrôle du spectre radioélectrique. L’utilisation de drones permet d’accéder à des endroits difficilement accessibles mais intéressants pour effectuer des mesures ou des contrôles.
Le Service Régional de l’ANFR basé à Nancy, en charge du projet drones, a réalisé des expérimentations de contrôle de conformité de stations radioélectriques et de mesure de champ électromagnétique.
Le 28 août dernier, l’ANFR a procédé à Serres, Bathlemont et Mazerulles dans le département de Meurthe-et-Moselle, à des tests d’utilisation de drones à voilure tournante pour contrôler la conformité de stations radioélectriques.
Le 26 juin dernier, l’ANFR avait également mené, à Epinal et à Remiremont dans le département des Vosges, des tests de mesure d’exposition aux ondes à l’aide d’une sonde de mesures de champ embarquée sur un drone à voilure tournante, qui évoluait du sol au sommet d’un immeuble, afin de faire des mesures en différents points proches de la façade. Ces mesures permettent d’accroître la connaissance en matière de variabilité spatiale de la mesure de champ électromagnétique et de comparer les valeurs de champ relevées et celles simulées avec un logiciel de modélisation.
Un drone a notamment pu effectuer des prises de vue des antennes en tournant de haut en bas autour du pylône. Un autre, équipé d’un analyseur de spectre, a pu effectuer des mesures spectrales en se positionnant près de la parabole d’émission du faisceau et dans son lobe principal.
Les investigations et les expérimentations de l’Agence continueront, avec notamment pour objectif des mesures supplémentaires de puissance de sortie d’antenne. De plus, l’Agence est en cours d’acquisition de ses propres drones et un pilote est en formation.
Source ANFR ICI
Bande 700: Signature de nombreux accords avec les pays frontaliers pour la TNT
Afin de permettre la libération progressive de la bande 700 en faveur des opérateurs de téléphonie mobile, les relais de la TNT doivent modifier leurs fréquences. Ces réaménagements doivent se dérouler par grandes régions, d’octobre 2017 à juin 2019, en respectant le calendrier inscrit dans le tableau national de répartition des bandes de fréquences (TNRBF) et dans les autorisations des opérateurs mobiles. L’ensemble des canaux choisis constitue le plan de fréquences, maillage élaboré permettant à chaque émetteur à la fois de diffuser toutes les chaînes de la TNT et d’éviter d’être brouillé par un émetteur voisin. L’Agence, en collaboration avec le CSA , coordonne les fréquences du plan avec les pays proches, dans les régions frontalières.
L’Agence finalise actuellement ces négociations avec ses homologues à l’étranger. Cette étape, aboutissement d’un travail de plusieurs années, est nécessaire pour permettre la mise en œuvre des réaménagements français dans de bonnes conditions de sécurité juridique.
En 2016, des accords avaient été signés avec les pays pour lesquelles la négociation avait été la plus rapide : le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Irlande. En juin 2017, de nouveaux accords ont permis de conclure les négociations avec la Suisse, l’Espagne et la principauté d’Andorre.
De prochaines réunions permettront de finaliser avant la fin de l’année les accords avec la Belgique, Monaco, le Vatican, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Cette échéance est en effet inscrite dans la décision du Parlement européen et du Conseil sur la bande 700 MHz (Décision UE 2017/899) qui, dans son article premier, impose aux Etats-membres de conclure les accords de coordination pour l’utilisation de la bande 700 MHz par les services mobiles au plus tard le 31 décembre 2017.
Source ANFR Actualités
La 5G : quelles fréquences au-dessus de 24 GHz?
L’ UIT est activement engagée dans la préparation de la prochaine conférence mondiale des radiocommunications (CMR19) qui devra décider de l’identification des fréquences au-dessus de 24 GHz pouvant répondre aux besoins de grandes largeurs de bande pour la 5G. Le groupe d’action 5/1 (GA5/1) en charge des études préparatoires sous le point 1.13 de l’ordre du jour de la CMR 19 s’est réuni du 19 au 28 septembre à Abu Dabi, Emirats arabes unis (EAU). Plus de 250 experts des administrations et de l’industrie ont débattu de 80 contributions. L’ANFR a activement contribué aux travaux et défendu la position française. En particulier, elle a soumis plusieurs études élaborées par ses experts et adoptées comme contribution française à cette réunion.
Le GA 5/1 se réunira encore à trois reprises en 2018. Toutefois, parmi la dizaine de bandes à l’étude, de grandes tendances commencent à se dessiner. La bande 26 GHz, soutenue par l’Europe et en voie d’harmonisation européenne d’ici 2018, s’annonce d’ores et déjà comme celle présentant les meilleures perspectives d’harmonisation internationale. Les bandes 37-43,5 GHz et 66-71 GHz recueillent un fort intérêt alors que les études pour la bande 32 GHz font apparaître des incompatibilités entre le service de radionavigation déjà attribué dans cette bande et la 5G.
Source ANFR