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L’Agence nationale des fréquences (ANFR) et la start-up Blockchain Partner ont officiellement annoncé la mise en place de leur partenariat pour le lancement d’une blockchain qui permettra d’optimiser l’utilisation des fréquences libres.
Il s’agit de la première participation d’une agence de l’État à une blockchain ouverte aux usagers.
Un outil d’autorégulation
Le rôle de l’ANFR est de planifier, gérer et contrôler l’utilisation en France du domaine public des fréquences radio-électriques en lien notamment avec l’Arcep ou encore le CSA. L’agence attribue certaines fréquences pour un usage exclusif mais d’autres sont destinées à un usage libre, comme les bandes wifi. Mais ces fréquences libres sont de plus en plus sollicitées pour d’autres technologies comme l’Internet des objets avec notamment le réseau LoRa ou encore lors de grands événements médiatiques. La multiplicité des usages à un même endroit peut avoir un impact sur la qualité de la réception.
La Blockchain des fréquences que l’ANFR et Blockchain Partner vont mettre en place permettra aux différents acteurs de pouvoir déclarer leur usage sur un périmètre géographique donné afin que chacun possède les informations qui lui permettra de s’organiser au mieux. Il ne s’agit pas de de créer des autorisations d’usages exclusifs mais de les faire collaborer ensemble pour une meilleure répartition des fréquences libres sur la base du volontariat. « Cette blockchain permettra d’expérimenter un nouveau mode de gestion du spectre, tourné vers le numérique, l’auto-organisation des acteurs et l’anticipation de leurs besoins », explique l’ANFR.
La première phase du projet sera testée au sein de French Tech Central, l’espace French Tech de Station F où est présente l’ANFR. La mise en fonction opérationnelle est attendue à la fin de l’année 2018.

Source de l’article d’ Innocentia Agbe du frenchweb ICI