Après tout, quelques prototypes d’écrans flexibles ont été présentés au récent Consumer Electronics Show : l’écran OLED du téléphone Youm de Samsung, les écrans IGZO de Sharp, et ceux de la tablette PaperTab d’Intel. Leur flexibilité s’apparente plus à celle d’une plaque de tôle qu’à celle d’une crêpe, mais les premiers signes sont là.
D’accord pour les écrans, mais côté électronique, le processeur par exemple ? Là encore il existe des prototypes de microprocesseurs organiques flexibles. Disons plutôt des sous-prototypes : moins de 5000 transistors sur une feuille de plastique flexible, et surtout moins de 10 instructions à la seconde. Certains chinois font mieux avec un boulier.
Quoi qu’il en soit et sera, l’électronique souple aura besoin d’électrodes flexibles et transparentes. Elles sont aujourd’hui principalement réalisées à partir d’un film d’oxyde d’étain et d’indium (ITO).