La Radio sur Ondes Courtes fait son retour!
Le New York Times publie un article intéressant sur la Radio Ondes Courtes qui se lit comme suit : Alors que la Russie tente de couper le flux d’informations en Ukraine en attaquant son infrastructure de communication Le journal britannique BBC revisite une tactique de diffusion popularisée pendant la Seconde Guerre mondiale : Radio à Ondes Courtes.
La Radio à Ondes Courtes est un véhicule incontournable pour atteindre les auditeurs dans les zones de conflit depuis des décennies, utilisée pour livrer des dépêches crépitantes aux soldats de la guerre du golfe Persique, envoyer des codes aux espions en Corée du Nord et pontifier à travers le rideau de fer pendant la Guerre froide.
Mais des formes de radio plus modernes ainsi qu’Internet ont fini par repousser les ondes courtes; la BBC a retiré ses transmissions à Ondes Courtes en Europe il y a 14 ans.
Maintenant, en parlant d’ondes courtes, écoutez sur 4625 kHz. Cela a été pendant de nombreuses années l’emplacement sur le cadran du Buzzer, un émetteur militaire russe dont le surnom décrit parfaitement sa transmission monotone marche/arrêt. . Au fur et à mesure que la situation ukrainienne actuelle a pris forme, elle est devenue un champ de bataille mineur, et le Buzzer partage désormais sa fréquence avec une variété d’autres stations diffusant de la musique, des spectrogrammes et d’autres déchets radio destinés à la perturber.
Pour les curieux, cela peut être regardé se dérouler sur un spectrogramme ou au casque par toute personne à portée disposant d’un récepteur HF, ou pour tout le monde, avec un WebSDR. Au fil du temps, la surveillance qu’il a entendue a superposé le discours et la musique allant des hymnes soviétiques et américains à la musique de danse et à la K-pop au rock britannique des années 1960 et bien sûr à Boney Ms Rasputin, avec quelques choix légèrement macabres tels que Final Countdown et un sirène de raid aérien. Même les intros du Benny Hill Show, de la A-Team et de Mission Impossible, donc celui qui fait ça a un large goût.
Parallèlement à la musique à environ 4628 kHz, une série de messages de spectrogramme défilent en ukrainien, russe et anglais, allant de l’arrêt de la guerre. Il est juste de dire qu’aucune de ces transmissions n’a obscurci le Buzzer, mais elles ont eu pour effet d’augmenter considérablement le bruit sur le canal.