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F4GLD Olivier Crédit Photo DR

Olivier Parriaux a une passion de moins en moins commune : il est radioamateur. À l’aide d’un petit boîtier, il parle avec le monde entier.

F4GLD. Qui pourrait se douter que ces quatre petites lettres et ce chiffre sont le “surnom” d’un homme. L’indicatif, pour être précis. Lui, c’est Olivier Parriaux. Le Crêchois fait partie d’une “communauté” de passionnés de radio-amateur. À l’heure où – Facebook, Twitter ou smartphone obligent – les gens ne se parlent plus mais se “textotent”, les radio-amateurs, eux, communiquent avec une simple radio avec le monde entier.

Autodidacte

Tout a commencé au début des années 90. Olivier a alors 17 ans et part pour la Caroline du Nord. Deux mois d’immersion pour apprendre à parler anglais. « En revenant, j’ai cherché une solution pour pouvoir continuer à converser dans cette langue », explique Olivier. Le téléphone ? Trop onéreux. Il se tourne alors vers la radio. Quelques années plus tard, il sympathise avec un collègue de service militaire « très calé, du Radio club de Beaune ». Une rencontre qui conforte sa passion naissante. « Ce qui m’intéressait, c’est de connaître le potentiel technique de la radio, explique-t-il. Quand on pense que l’on peut avoir un contact en morse en passant par la lune ! » Mais plutôt terre à terre, Olivier Parriaux souhaite passer sa licence. « Elle demande des connaissances électronique et électrique poussées. »

S’en suit un accident de la route qui le bloque pendant six mois. Cet autodidacte pioche alors de la documentation sur Internet et se renseigne auprès de divers radioclubs. Sur les trois niveaux possibles alors, il obtient le premier (novice) en 2009 et le deuxième en 2011. Une quête motivée par la possibilité d’avoir plus de gammes de fréquence. « Quand on est novice, ça reste très local, au maximum 1400-1500 km ; c’est pour ça que j’ai passé le 2 e niveau. On n’a plus de limite de puissance et d’autres gammes de fréquence attribuées par l’État. »

Chercher le contact le plus lointain

Depuis, il ne passe quasiment pas une journée …..Suite de l’article Fanny Dutel-Pillon sur le journal de Saône et Loire ICI

NDLR: Merci à Jean de F6EZF de nous avoir signaler cet article au QSO de ce dimanche