L’accéléromètre fait partie de ces mots que le marché de la téléphonie portable a répandus comme des petits pains. Chaque utilisateur sait bien qu’il y en a un dans son téléphone portable, sans savoir véritablement comment il fonctionne, s’il est asservi ou non. Un chercheur de l’université de Stanford aurait mis en évidence qu’une nouvelle fois, c’est surtout nous qui sommes asservis. En effet, ces accéléromètres pourraient être utilisés comme des mouchards de première classe.
Théoriquement, un accéléromètre au repos n’est censé mesurer que
la gravitation : -1 ou 1 si l’appareil est posé sur son dos ou sa face. Hristo Bojinov et son équipe de recherche ont mis en évidence que
nos appareils fournissent des valeurs erronées comme -0,247650 et 1,463298. C’est à l’aide de ces erreurs « uniques » générées par l’accéléromètre de chaque téléphone qu’il serait possible d’identifier
un appareil parmi les autres et de créer une faille de sécurité à l’aide d’un simple script Java. Le fait que les données d’un accéléromètre soient accessibles à des applications Web sans avertissement ni approbation de l’utilisateur rend ce « cookie matériel » potentiellement incontrôlable…..la suite de l’article sur ELEKTOR ICI