Événement médiatique le plus regardé dans le monde après les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de Football, le Tour de France implique une forte mobilisation des professionnels de l’audiovisuel pour assurer la captation et la diffusion des images.
L’Agence Nationale des fréquences, en convention depuis 2013 avec le groupe Amaury Sport Organisation (ASO), apporte son savoir-faire technique sur la Grande Boucle. Plusieurs mois de préparation ont été nécessaires à l’Agence pour planifier et coordonner les fréquences attribuées par l’ARCEP aux acteurs du Tour de France. Au total, plus de mille fréquences ont été attribuées dont près des deux tiers pour le reportage dans la bande PMSE (Programme Making Special Events) (470-790 MHz), environ un tiers pour des réseaux de talkies-walkies et quelques dizaines pour l’utilisation de caméras HF. France Télévisions, détentrice des droits télévisuels, la société Airbus-Astrium, responsable des liaisons UHF-VHF entre les avions-relais ainsi que la caravane du Tour sont les plus grands utilisateurs de fréquences au cours de cet événement.
Lors des 21 étapes du Tour, l’ANFR s’installe tous les matins avant 09h00 dans la « zone technique arrivée » de la ville d’accueil, puis la quitte le soir vers 18h30 à l’issue de la course, pour se diriger ensuite vers la prochaine ville étape. L’Agence effectue le contrôle, le recensement et le marquage de tous les matériels radioélectriques utilisés sur la zone arrivée, mais aussi des radios utilisées par la caravane publicitaire ou les équipes sportives. L’Agence intervient également pour résoudre les brouillages perturbant le bon fonctionnement des équipements utilisés sur la zone technique et met en œuvre tous les moyens nécessaires pour s’assurer du bon déroulement des directs à la télévision ou à la radio. Plusieurs dizaines de cas de brouillages sont traités pendant le déroulement de l’épreuve et une centaine de fréquences sont réattribuées sur place.
Le Tour de France, de par son itinérance, implique le montage et le démontage quotidien de la zone technique et un travail permanent de coordination et de contrôle de la ressource spectrale utilisée. Trois mille personnes œuvrent chaque jour au bon déroulement de l’événement et l’ANFR est fière d’apporter sa pierre à l’édifice.