Comme chaque année à la même période les Perséides sont de retour. Pour la plupart d’entre nous, elles sont synonymes de vacances et de belles nuits d’été passées à la belle étoile (filante, bien sûr).
Depuis 1866, grâce à l’astronome italien Giovanni Virginio Schiaparelli, nous savons que l’essaim des Perséides est du au passage de la comète 109P/Swift-Tuttle à proximité du Soleil. Comme beaucoup d’essaims, le taux horaire diminuait au fur et à mesure que les années passaient, pour reprendre une nette amélioration après le passage de la comète. Au début du siècle dernier, le taux horaire était d’une moyenne de 50. Lorsque la comète repassa au voisinage de la Terre en 1992, le taux horaire fut de plus de 250.
Cette comète, découverte en 1862, a une périodicité de 130 ans. On pense d’ailleurs qu’elle a été observée à plusieurs reprises beaucoup plus tôt (peut-être même en l’an 68 et en l’an 188 par les astronomes chinois). Les passages de la comète ont engendré un nuage de débris cométaires que la Terre traverse chaque année entre le 17 juillet et le 24 août. La plupart de ces débris ont la taille d’un grain de poussière, mais cela est suffisant pour fendre le ciel d’une magnifique traînée. Cette trainée est due à la vitesse élevée des débris (59 km.s-1 en moyenne dans le cas des Perséides, ce qui fait 212 400 km.h-1!) En pénétrant dans l’atmosphère, leur température s’élève à 2000°C et ils se consumment, produisant les traînées lumineuses. Les Perséides s’illuminent vers 115 km d’altitude pour s’éteindre vers 90 km en moyenne. Chaque année, ce sont au total 100 000 tonnes de poussières qui brûlent ainsi dans l’atmosphère.
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